Itinérance

Au Québec, les personnes en situation d’itinérance se comptent par milliers. Ce sont des femmes et des hommes qui vivent dans des conditions extrêmes. La pauvreté, la rareté des logements abordables, la perte d’un emploi, la consommation problématique d’alcool ou de drogues, la présence d’un trouble mental, la Covid… sont des vulnérabilités qui peuvent mener une personne vers l’itinérance.

Un préjugé fréquent consiste à penser que les personnes en situation d’itinérance sont responsables de leur situation et que vivre dans la rue est un choix personnel. Dans la majorité des cas, la rue représente l’aboutissement d’un parcours de vie parsemé de difficultés et d’échecs douloureux et éprouvants. C’est le cas de Françcois, Nelson, Réjean, Serge, Christian, Funny Guy et Lisy.

À la manière de Hiroshi Sugimoto

Depuis plus de 30 ans, Hiroshi Sugimoto parcourt le monde en photographiant les mers. Toujours en train de capter la mer à un moment de tranquillité absolue, Sugimoto a composé toutes les photographies à l’identique, avec la ligne d’horizon coupant précisément chaque image. La répétition de ce format strict révèle l’unicité de chaque rencontre de la mer et du ciel, l’horizon n’apparaissant jamais exactement de la même manière deux fois. Ces clichés ont été réalisés aux Iles de la Madeleine au Québec en m'inspirant de son oeuvre.

Bulle

Le shibari est un type de ligotage japonais qui entre dans le cadre des jeux sadomasochistes. Il implique l’entrave de la personne attachée en utilisant des cordes de chanvre ou de jute tout en réalisant des figures géométriques prédéfinies. Cette série porte sur les émotions et le niveau de communication extrême entre des partenaires consentants pratiquant le shibari, ce que j’appelle une ‘bulle’. Les participants se connectent à une vibration profonde et occultent l’environnement afin de se procurer un bien-être durable qui offre des sentiments de sérénité, de paix et de bonheur. Ils se créent un espace dans lequel ils sont présents à l’autre et à eux-mêmes.

Montréal et son métro

Montréal a été la 7e ville d'Amérique du Nord à se doter d'un métro et la 26e au monde. Des dizaines de murales, vitraux et sculptures de toutes les couleurs et de toutes les formes ont été installés dans la plupart des 68 stations du réseau. Par l'architecture de ses stations et la centaine d'oeuvres qu'on y retrouve, le métro de Montréal est une galerie d'art qui témoigne  des époques qui l'ont vu naître. Plusieurs artistes québécois de renom ont participé à cette réalisation dont Jean-Paul Musseau, Charles Daudelin, Frédéric Back, Jacques de Tonnancour et Pierre Granche pour ne nommer que ceux-là. Voici un florilège de mes stations préférées.